Crise sanitaire du Covid19
Qu’est ce que le covid 19 a eu comme impact sur votre charge de travail et sur votre organisation? Qu’est ce que j’ai appris sur cette expérience et sur moi ?
« Mon rêve de rester trois mois à Londres s’est brisé du jour au lendemain. »
Le Covid19 a eu pour sa part que très peu d’impact sur ma charge de travail. Elle fut conséquente lorsque j’étais à Londres et ne s’est pas allégée en télétravail de retour en Belgique.
Par contre le travail en lui-même ne fut plus le même. A Londres, j’ai pu travailler sur des campagnes pour des marques comme Quaker Oats, Lacoste, Pink Panties…
Alors qu’après le coronavirus les campagnes marketing pour des lancements de produits ont été toutes annulées… C’est donc pour cela que nous avons créé de toutes pièces une campagne s’appelant « Break The Virus » pour divertir un grand nombre de personnes et montrer que l’entreprise est pleine de ressources et est surtout résiliante.
Cette campagne a généré beaucoup de travail pour moi car tout devait être créé de A à Z. Après avoir trouvé notre slogan Break The Virus, lancer notre « hashtag », « #breakthevirus » il fallait créer des visuels, des affiches, des slides pour les clients, des stocks images avec le slogan (en bas de page), des posts instagrams, des stories, des filtres et des gifs.
Ce qui a été difficile, c’était de renoncer de rester dans la ville pour laquelle je m’étais battue pour obtenir ce stage et réaliser que mon expérience londonienne allait s’arrêter là. J’ai du prendre mon courage à deux mains pour appeler mon CEO, William, pour lui dire que je comptais rentrer en Belgique avant que les frontières ne se ferment. Je désirais pouvoir retourner auprès de ma famille et ne pas me retrouver toute seule à Londres. La famille chez qui je logeais partait dans sa résidence en France.
J’ai compris également que je ne suis pas une personne solitaire, j’aime être entourée et pouvoir avoir des discussions avec mes proches.
Le fait de rentrer en Belgique a également eu un impact sur mon horaire de travail. Avec une heure de décalage, je devais commencer à travailler à 10h00 et terminer à 19h00. C’est là où j’ai vraiment eu des difficultés pour garder un mode de vie sain… Sachant que je devais constamment travailler plus longtemps que l’heure de fin, tous les soirs c’était la course… Souvent il faisait déjà noir et mon envie d’aller courir dans la forêt n’y était plus..